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« Fazer cinema na diagonal » – Rétrospective de Paul Vecchiali

La Cinémathèque revient à Paul Vecchiali en février, huit ans après la rétrospective que le cinéaste avait suivie de près à Lisbonne, pour présenter les derniers titres de sa filmographie, réalisés entre 2017 et 2023. Le dernier noyau de l’œuvre d’une figure inclassable du cinéma français est présenté en dialogue avec une sélection de travaux des années 1970 et 80 de Diagonale, la société de production où il avait réuni un groupe de cinéastes, techniciens et acteurs unis par la devise « Vivre le cinéma ‘en diagonale’ ». C’est à Diagonale que Serge Bozon a fait référence en la qualifiant de « dernière école importante du cinéma français post-Nouvelle Vague ».

Véritable cinéaste indépendant et cinéphile comme peu d’autres (comme en témoignent ses écrits), Vecchiali a, tout au long de ses 62 ans de carrière et plus d’une cinquantaine de films, toujours cherché à réinventer son cinéma et les genres qu’il a abordés, du mélodrame au film policier, en passant par le fantastique, en suivant une seule règle : « il n’y a pas de règle ! ». Reprenant la rétrospective présentée en 2017 par la Cinémathèque, organisée en collaboration avec l’IndieLisboa, cette initiative comprend trois de ses films produits chez Diagonale : La Machine (1977), Maladie (1978) et Wonder Boy – De sueur et de sang (1993, qui n’avait pas été projeté lors de la rétrospective de 2017).

La rétrospective inclut également une rareté, en lien avec la rétrospective actuellement consacrée à Jean-Claude Biette : une séance de courts-métrages rares de Biette réalisés à la charnière des années 1960-70, parmi lesquels Eccho ho letto, avec Isabel Ruth dans l’un de ses premiers rôles.

 

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